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On en parle... LEGO MASTERS FRANCE SAISON 1


La rédaction de Briques Mag était présente ce jeudi 19 novembre 2020 à la visioconférence de presse de présentation de l'émission LEGO MASTERS FRANCE - Saison 1, l'occasion de vous en dire un petit peu plus sur le phénomène de cette fin d'année ! A vos marques, Prêt ? Briquez !



L’idée du programme

Pierre-Guillaume Ledan, directeur général adjoint des programmes des chaînes en clair pour les programmes de flux. « Lego Masters est diffusé dans six pays. Nous avons découvert ce programme en Australie, où il bat des record d’audience. Il en est de même aux Etats-Unis, qui ont déjà signé pour une saison 2 et des émissions spéciales, avec des célébrités par exemple. Avec Lego Masters, nous avons vraiment l’ambition de fédérer, de regrouper toute la famille, des petits-enfants aux grands-parents. »

Eric Antoine, animateur. « … Ce qu’il y a de formidable avec ce jeu de briques, c’est qu’elles ne se jettent pas, mais elles se transmettent. C’est un jeu intergénérationnel. J’avais déjà entendu parler de l’émission et je me disais que si jamais elle arrivait en France, je voulais absolument la présenter. Je suis un grand fan de briques. Je les ai découvertes durant mon enfance, elles m’ont permis de donner vie aux histoires médiévales, fantastiques ou de fantasy que je lisais, comme celles des chevaliers de la Table ronde. Donc quand j’ai su que le groupe M6 avait acquis les droits, j’ai envoyé des textos à tout le monde pour dire que je voulais en être. J’insiste : c’est le seul programme que j’ai demandé à M6 de présenter. S’il ne marche pas, j’arrête ma carrière d’animateur, notez-le ! (rires) »

Pierre-Guillaume Ledan. « En fait, on a tout de suite pensé à Eric pour la présentation, car c’est à la fois un grand professionnel et un grand enfant. Il a animé ce programme avec brio, en montrant à la fois de l’énergie et de la bienveillance. »




Le principe

Eric Antoine. « Huit binômes s’affrontent au cours de différentes épreuves de construction, sous le regard d’un jury de deux professionnels de la brique. A chaque épreuve, ceux-ci sont chargés de désigner le meilleur binôme qui gagne un avantage pour l’épreuve suivante, et le moins bon, qui est éliminé. Le binôme qui remportera la grande finale repartira avec la coupe géante de Lego Masters, une somme de 20.000 € et verra l’oeuvre qu’il aura réalisée en finale, exposée à l’hôpital Necker-Enfants malades, à Paris. »

Julien Aubour, directeur de programmes en charge du pôle Reality. « Lorsque l’on s’est penché sur l’adaptation du programme, le premier travail a été de voir ce qui se fait de mieux ailleurs, avec l’accord des pays étrangers évidemment, et de faire en sorte que ce soit faisable par nos candidats, mais encore plus fort. Pour la première émission, nous voulions vraiment un effet « wahou ». Mais chaque émission a sa propre mécanique, sa propre écriture, c’est une découverte totale à chaque fois ».

Pierre-Guillaume Ledan. « Toutefois, nous ne communiquons pas sur le nombre d’émissions. Ni sur la période de diffusion, qui est encore à l’étude ».


Le casting

Julien Aubour. « On a essayé de trouver les meilleurs candidats de chaque typologie - amis, père et fils, couples, techniciens ou inconnus, etc. - chacun arrivant avec son univers, ses idées, sa créativité. Au total, ils seront seize, répartis en huit binômes ».

Julien Randrianarisoa, producteur chez EndemolShine France. « De plus, chaque binôme a sa spécialité:la mécainsation, la narration, les couleurs, etc. »

Pierre-Guillaume Ledan. « … Et nous avons voulu qu’ils aient l’honneur d’être jugés par deux grands noms de la brique, Paulina Aubey et Georg Schmitt, nos deux “ brick masters ”, qui font autorité dans leur domaine. D’ailleurs, à aucun moment leur jugement n’a été remis en question ».

Eric Antoine. « Paulina Aubey est une artiste reconnue et pas seulement dans le milieu de la brique, notamment pour ses magnifiques mosaïques. Et Georg Schmitt est l’un des quatorze êtres humains à être reconnu par la marque danoise et à construire en son nom ! »

Paulina Aubey. « Nous étions très impliqués auprès des candidats, car sur chaque épreuve ils avaient des consignes extrêmement strictes à respecter. Donc il fallait qu’on suive l’évolution de chaque construction depuis notre loge pour, au besoin, leur rappeler le cahier des charges à temps, avant que ça ne parte dans une mauvaise direction... »

Julien Aubour. « Oui, les candidats étaient constamment épaulés et conseillés, que ce soit par Georg, pour le côté technique, et Paulina, pour les aspects plus artistiques. »




Interrogés sur le peu de femmes parmi les candidats (3 sur 16)

Julien Randrianarisoa. « On était tous d’accord pour dire qu’il fallait les meilleurs, tout simplement. On a suivi les recommandations de nos “ brick masters ” qui voulaient sélectionner des candidats pour leur talent avant tout. On ne voulait pas prendre des femmes parce qu'elles sont des femmes, on ne voulait pas faire un casting de téléréalité et se dire “ Allez on la prend quand même parce qu'elle est jolie ”. Aujourd'hui, les femmes ont le droit d'avoir la place qu'elles méritent. »

Paulina Aubey. « Et de toute façon, il y a plus d'hommes que de femmes dans le milieu de la brique, c'est une réalité, qu'on peut constater dans toutes les conventions ».

Julien Randrianarisoa. « Il y avait aussi la difficulté de trouver des binômes qui aient un certain niveau, qui puissent travailler ensemble et oser franchir le pas d’aller sur un plateau télé… Dans tous les cas, on a mis en place de vrais tests de sélection, avec le même nombre de pièces pour tout le monde et 5 h d'épreuve, pour tester à la fois leur technique (leur connaissance du lexique, des couleurs, etc.) et leur faculté de narration. En l’occurrence, ils avaient 2 h 30 pour construire une sphère d’un diamètre de 15 cm, et 2 h 30 pour l’inclure dans une histoire ».


Les épreuves

Eric Antoine. « C’est l’émission marathon par excellence ! Il y a une mécanique incroyable, qui mêle le spectaculaire et l’émotionnel, avec des épreuves qui durent plusieurs heures… L’une d’entre elles dure vingt-quatre heures, on a mis trois jours à la tourner. Mais ce temps très long est ramené à un temps très court à la télé, car chaque épisode doit faire moins d’une heure à l’antenne… »

Julien Randrianarisoa. « On a fait en sorte d’aménager aux candidats des plannings qui leur permettent de reprendre leur souffle entre les prises. Au total, toutes ces épreuves représentent 102 heures de construction, réparties sur vingt-cinq jours de tournage ! »

Eric Antoine. « Il y aura donc deux épreuves par émission. On a commencé avec le thème du parc d’attractions, chaque binôme devant construire au moins un manège qui soit motorisé. Mais on a aussi demandé aux candidats de construire le pont le plus solide, tout en étant esthétique. Et on a testé chacun d’entre eux pour voir quel poids il pouvait supporter : 100, 200, 500 kg ? Vous verrez bien jusqu’où on peut aller… Chaque épreuve a ses surprises. On leur a par exemple aussi demandé de construire leur ville idéale et quand ils pensaient en avoir fini, on leur a demandé de la faire attaquer par des monstres. Mais chacun a son univers, et son interprétation du monstre… J’ai beaucoup aimé également celle où ils ont dû construire un vaisseau spatial et tirer au sort… la façon dont le détruire ! Avec un crash-test, en le lâchant, à l’explosif, avec une batte de basball... »

Julien Randrianarisoa. « A noter qu’en deuxième partie de soirée, nous proposerons une émission sur les coulisses, avec des moments d’humour et des conseils de construction des jurés. »

Eric Antoine. « … Oui, c’est toujours un moment de lien privilégié avec les enfants lorsqu’on leur apprend quelque chose. On veut vraiment que ce soit un programme qui inspire, qui dépasse le temps où on le regarde ».


Le plateau

Julien Aubour. « On est parti sur un plateau gigantesque de 800 m², très pop, très coloré, avec des briques géantes au plafond, des minifigurines sur les murs et des millions de briques à disposition pour les candidats, qui étaient émerveillés en découvrant les lieux…

Pierre-Guillaume Ledan. « … 2,7 millions de briques pour être précis, achetées à la marque. Mais, si l’on a fait le choix de garder le nom du programme international et que le mot est entré dans le langage courant, on ne parle jamais de “ Lego ”, mais de “ briques ” ».

Eric Antoine. « C’est un programme qui a demandé à la chaîne un vrai engagement sur le plan financier, avec des équipes conséquentes et des temps de tournage qui ont été explosés. »

Julien Randrianarisoa. « … Oui, d’ailleurs, une grosse pensée pour Georg et ses équipes (sept personnes, NDLR) qui, la nuit, étaient chargés de démonter toutes les constructions entre les épreuves et de remettre toutes les pièces dans leurs compartiments d’origine, afin de les rendre disponibles pour l’épreuve suivante. On est clairement sur quelque chose de hors-norme, mais en même temps, dans une bulle de bienveillance et d’humour. »


Propos recueillis par Jean-Sébastien Le Berre @crédit images M6 - ©Benjamin DECOIN ©Wladimir SIMIC



 
 
 

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